Grande figure du cinéma africain, Steven Markovitz n’est plus à présenter, tant il a produit et dirigé plusieurs films à succès dans le monde. Nous avons profité de sa présence à ce laboratoire de développement et de coproduction pour en savoir plus sur l’homme.
Plus que quelques jours et les amateurs de séries télévisées découvriront ‘‘Entre les murs’’, une œuvre du jeune réalisateur Inoussa Kaboré. Après 5 semaines, le tournage touche à sa fin en cette journée du vendredi 10 mai 2019. L’heure est à la vérification du script et à l’enregistrement de messages devant clore chaque épisode. Et le clap de fin s’annonce dans une ambiance bon-enfant comme ce fut le cas durant le reste du tournage.
La cité du cavalier rouge vibre au rythme de la 6ème édition de Koudougou Doc depuis ce mardi 23 avril. Le festival se tient sous le thème « Résistance, résister pour créer et créer pour résister ». L’objectif majeur de ce festival est de faire connaitre et aimer davantage les films documentaires. Son ambition est de positionner Koudougou comme la capitale du film documentaire.
La traditionnelle cérémonie de libation du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a eu lieu ce dimanche matin à la place des cinéastes. Comme à l’accoutumée, instant de recueillement et prise de parole ont ponctué le rituel. Il a été suivi du dévoilement de la statue du réalisateur camerounais Jean-Pierre Dikongué-Pipa.
Initié voilà six ans, Koudougou Doc poursuit son action de promotion des films documentaires dans la cité du cavalier rouge. Cette année encore, le quartier général de Koudougou, l’un de ses cinq sites de projection, accueillent les festivaliers. Ils ont l’occasion de découvrir, ce mercredi 24 avril, des films documentaires primés pendant le FESPACO 2019. Il s’agit du long métrage de Aicha Boro du Burkina Faso intitulé « le loup d’or de Balolé » qui a reçu l’Etalon d’or de Yennega. Et du court métrage « Zanaka, ainsi parlait Félix » de Nantenaina Lova, sacré Poulain d’or. Le site se remplit peu à peu démontrant l’intérêt des cinéphiles pour ce festival.
Pour sa sixième édition, le festival du film documentaire, Koudougou Doc, innove, une fois de plus, avec son nouveau concept dénommé « clash doc ». Ce concours de débat oratoire a fait ses premiers pas au sein de l’université Norbert Zongo de Koudougou dans l’après-midi de ce jeudi 25 Avril. Deux groupes d’étudiants, par duo, se sont affrontés à travers deux sujets relatifs au film « Pas d’or pour Kalsaka » de Michel K. Zongo. Pour cette première, les participants ont démontré leur maitrise de l’art oratoire. Mais Mohamed Zongo a fait la différence.
‘‘Desrances’’. A ce cinquantenaire du FESPACO, ce patronyme est sur presque toutes les lèvres. Depuis une première projection le 26 février au ciné Neerwaya, le film ne cesse de faire salle comble. Dans ce 3e long métrage fiction, la réalisatrice et scénariste burkinabè Apolline Traoré aborde une double problématique. D’un côté, celle de la transmission du nom et, de l’autre, les conséquences des guerres. Pendant 96 mn, des comédiens comme Jimmy Jean Louis, Naomie Jémima Nemlin, Sékou Oumar Sidibé et Delphine Ouattara emportent les cinéphiles en plein cœur de la guerre civile ivoirienne.
La volonté de voir les africains unis et solidaires à la face du monde. La fierté d’être des fils et filles du berceau de l’humanité. La volonté de véhiculer les valeurs africaines partout où le besoin se fera sentir. Voici, entre autres, ce qui a guidé le combat d’une poignée d’hommes et de femmes pétris de courage et d’un esprit panafricaniste. Ils sont, entre autres, maliens, guinéens, cap-verdiens, tanzaniens, sud-africain, nigériens, sénégalais, burkinabè et issus de divers secteurs d’activités. Dans les périodes d’avant et d’après indépendances, tous ont milité pour le développement et le rayonnement du continent africain. Leurs œuvres sont reconnues dans les écrits d’un de leurs paires, le professeur agrégé en histoire, Joseph Ki-Zerbo. Le cinquantenaire du FESPACO est l’occasion pour la fondation dédiée à l’historien burkinabè de rendre un hommage à des militants des premières heures du panafricanisme. Le nigérien Abdou Moumouni Dioffo et Jeanne Martin Cissé de la Guinée sont de ceux-là.