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mardi, avril 23, 2024

OUAGA FILM LAB Le clap 003 pour le 20 septembre

‘‘C’est peut-être le début de quelque chose’’. Cette phrase de Ousmane Boundaoné, administrateur général du ouaga film lab dite à la clôture de l’édition 2017 prend désormais tout son sens. De grandes choses se préparent en effet pour la 3e édition du laboratoire de développement et de co-production de projets cinématographiques. Après Idrissa Ouédraogo en 2017, le cinéaste burkinabè Saint Pierre Yaméogo est le parrain de ce nouvel acte. Le rendez-vous est également placé sous la coupe du ministère en charge de la culture. Les activités y relativesont été portées à la connaissance du public ce 18 septembre au cours d’une conférence de presse.

‘‘Sur les traces du père’’, c’est le projet de film documentaire qui a valu à sa productrice Mamounata Nikiema le prix Nomadis Images au Ouaga film lab 2017. Cette récompense lui a ouvert les portes du plateau de tournage de Weldi, le dernier film du réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia. Ainsi, depuis 2016, de nombreux projets de films ont pu se concrétiser grâce à l’incubateur ouest- africain de cinéma ouaga film lab. Et c’est fort de cette expérience que le collectif génération film renouvelle la mise et place cette édition sous le signe de la concrétisation.

« Ouaga film lab 3 se présente comme le 3e temps d’une trilogie que nous avons voulu implanter au cœur de l’Afrique » ; soutient Ousmane Boundaoné.

L’objectif est de contribuer à l’émergence d’une industrie culturelle et créative dynamique en Afrique par le développement d’une coopération culturelle entre l’Afrique et le reste du monde. Pour ce faire, du 20 au 29 septembre prochains, au total 25 jeunes talents venus du Burkina Faso mais aussi du Bénin, du Mali, du Niger, de la Gambie du Sénégal, du Nigéria, et de la Guinée Bissau seront en laboratoire. Et ce sont les 5 producteurs sélectionnés qui prendront d’abord leurs quartiers à travers le Ouaga producers lab, atelier de formations en production de cinéma. S’en suivront 10 binômes composés d’un producteur et d’un réalisateur porteurs de projets de films fictions, documentaires et cinéma d’animation.

Ils bénéficieront de formations en scénario, en production, de masters class, mais aussi de l’expérience de grosses pointures du cinéma africain et mondial telles Dora Bouchoucha, Jihan El Tahri, Oumar Sall, Aurélien Bodinaux et Stephano Tealdi. Les meilleurs projets seront primés à l’issu d’un pitch.

Du nouveau

Cette année, en plus des réalisateurs et producteurs, le laboratoire ouvre ses portes aux étudiants et aux journalistes s’intéressants à la critique cinématographique. Au cours d’un master class Ils pourront bénéficier de l’expérience du critique émérite français Charles Tesson. Par ailleurs, pour préparer réalisateurs et producteurs aux compétitions mondiales, le pitch se fera en vidéos de 2 à 3 minutes en français et en anglais. De plus à la demande des participants des années antérieures, un accent sera mis sur la post-production avec des spécialistes de la question.

En 2016, Ouaga film lab se lançait dans une expérience. Mais après deux éditions réussies et une 3e édition en cours, les organisateurs veulent désormais faire de l’incubateur de projets cinématographique une plateforme permanente. Son ouverture prochaine vers l’Afrique centrale est envisagée.

Samira Lydivine SAMANDOULGOU

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